Salar

Tout est froid et la brise, légère, rappelle encore à l'homme pourquoi il est ici.

A la recherche de ses sens, fuyant on ne sait où une société occidentale déshumanisée par le consumérisme

et la poursuite du temps qui file entre ses doigts fragiles.

Se perdre dans l'immensité du silence.

L'essence même murmure, pétillante, loin du bruit. Rien ne compte. Tout compte.

Et il respire, l'homme avec un grand H.

Rappelé par celle qui l'a enfanté, celle qui lui fait boire son précieux oxygène et lui donne le sentiment d'être libre.

C’est dans ses moindres frissons que l'homme, se laisse bercer par ses grands bras remplis d'espérance, dont on ne saurait trouver la fin, si ce n'est au fond de soi-même.

Peinte de mille façons, elle nous traverse, nous transporte là où il y a lâcher prise, nous ramenant au vivant, dans son état le plus pur.