70's of my dead head, ou la pensée avortée.

Sous des airs de 70's toujours flottant sur pilotis, mes grandes aiguilles pointent et dessinent un fil au milieu de la mer. Pieds et moteurs liés, voitures traversent les rivages d'un pont à l'autre. Il en fallut peu à Vasco de Gama pour conquérir des territoires à coups de rames, beaucoup plus aux hommes pour construire les ponts de leurs vies. Viscéralement mettre un pied à la mer et les mercenaires nous reconstruisent des années plus tard, formes géométriques défiant les formes géothermiques, à coup de géolocalisations-mystiques. J'en ai perdu le fil de ma pensée, et my fucking dead-head ne trace que les lignes des chimères dont les questions restent sans dessus dessous voir sans dessous dessus mais jamais sans une certaine condescendance vis à vis des idées reçues. Alors si tant est que se poser des questions sans fondements soit aussi fourbe que de construire un pont sans ajouter du ciment, je laisse ma pensée traverser terres et mers, doté de son moteur électrique pour éviter de trop rouler des mécaniques. Puis de mon château fort, je coupe le courant et lâche la prise.